Ne flanchons pas au dernier moment
L’économie russe, y compris son complexe militaro-industriel, montre des signes d’épuisement. Les prix flambent, les composants électroniques manquent et le manque de main d’œuvre devient dramatique. Les migrants d’Asie Centrale rencontrent un accueil souvent hostile et peuvent difficilement remplacer les dizaines de milliers de spécialistes qui ont quitté la Russie. Est-ce pour ces raisons que le régime de Poutine essaie d’obtenir l’arrêt de la guerre contre l’Ukraine, mais à ses conditions, comme en témoigne l’initiative de Viktor Orbán ? Selon Françoise Thom, il serait fâcheux que les Occidentaux cèdent aux pressions des « pacificateurs », alors que l’autocratie moscovite est elle-même au bout du rouleau. La lecture de Démosthène, qui fut sans aucun doute le plus grand orateur de l’Antiquité avec ses Philip-piques, est aujourd’hui encore d’une étonnante actualité. Elle devrait donc nous inspirer. […]