Au second tour de l’élection présidentielle en Roumanie, où le candidat modéré, pro-européen et ami de l’Ukraine, l’emporte de façon décisive sur le candidat populiste d’extrême-droite, trumpophile, anti-UE et anti-Ukraine. Comme nous le dit Quentin Dickinson, c’est un brillant mathématicien, de surcroît parfaitement francophone, puisqu’il a poursuivi ses études à l’École normale supérieure de Paris et qu’il a ensuite obtenu son doctorat en Sorbonne – un parcours impressionnant pour cet enfant, élevé loin de la capitale par un père ouvrier et une mère aide-comptable. Pour mémoire, la Constitution de la Roumanie confie au président de la République la responsabilité des relations extérieures et de la défense du pays. En Pologne, au 1er tour, avec A 31,36 % des voix, le centriste Rafał Trzaskowski, Maire de Varsovie, est à moins de deux points devant son rival, alors que les deux candidats d’extrême-droite totalisent plus de 21 %, et ne sont certes pas qualifiés pour le second tour, le 1er juin, mais les voix de leurs électeurs ne se reporteront certainement pas sur M. Trzaskowski. Au Portugal, la coalition de centre-droit actuellement aux affaires se maintient aux légis-latives anticipées. […]