France/Suisse : une coordination aérienne solide et efficace

Le 21 juin, pour assurer la sécurité du déplacement du Pape François en Suisse, le CDAOA a planifié, en appui du dispositif helvète, un renforcement de la posture permanente de la sûreté aérienne.

Le 21 juin, pour assurer la sécurité du déplacement du Pape François en Suisse, l’Armée de l’air française a apporté sa contribution.

Afin d’améliorer la sécurité autour du déplacement du Pape à Genève, la Suisse a demandé le soutien de l’Armée de l’air française. Le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes a planifié, en appui du dispositif helvète, un renforcement de la posture permanente de la sûreté aérienne. L’objectif était de contrer toute menace venant du ciel depuis la France et qui ciblerait l’évènement.

Un AWACS pour renforcer la détection de tout mouvement aérien -- Photo Patrick Martin © Armée de l'Air. -
Un AWACS pour renforcer la détection de tout mouvement aérien

Le colonel Julien, commandant le centre national des opérations aériennes, explique : « Cette coordination entre les autorités suisses et françaises dans le cadre de la police du ciel est possible grâce à nos accords techniques transfrontaliers et aux exercices récurrents que nous organisons avec les forces aériennes des pays limitrophes. En matière de défense aérienne, la gestion d’une menace entre deux pays ne doit souffrir d’aucune approximation. Des vies sont en jeu et pour les protéger nous devons connaître la menace, savoir quoi faire, quand le faire et que les actions qui en découlent soient parfaitement comprises et suivies de part et d’autre d’une frontière, dans un temps très contraint. Concernant la Suisse, nous avons établi de longue date une excellente coopération bilatérale dans le domaine de la police du ciel et coopérons régulièrement pour des renforcements conjoints de posture en termes de sûreté aérienne. »

Étant donné que Genève (Suisse) est situé à moins d’une dizaine de kilomètres de la France et qu’un aéronef, en fonction de sa vitesse, peut rapidement s’en rapprocher, il a été décidé de créer une zone réglementée temporaire de survol. Un détachement de liaison à l’aéroport d’Annemasse a été mis en place. L’AWACS a permis de renforcer la détection de tout mouvement aérien.