Frappes en Syrie : l’Armée de l’air « réactive, autonome et efficace »

Dans la nuit du 13 au 14 avril 2018, un dispositif de 17 aéronefs de l’Armée de l’air a décollé de plusieurs bases aériennes en métropole pour aller frapper en Syrie dans le cadre d’une opération interallié (U.S.A, et Royaume uni) et ingterarmées (Marine nationale).

Sous commandement du chef d’état-major des Armées et sous contrôle opérationnel du commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes, 5 Rafale, 4 Mirage 2000-5, 2 E-3F et 6 avions ravitailleurs C135 ont réalisé, de façon autonome, la mission ordonnée par le président de la République : détruire des capacités de stockage et de production d’armes chimiques du régime syrien.

Florence Parly accompagnée du général Lanata, CEMAA, félicitent deux des pilotes qui ont pris part à la mission -- Photo Olivier Ravenel/Armée de l'Air. -
Florence Parly et le général Lanata félicitent deux des pilotes qui ont pris part à la mission

L’Armée de l’air a démontré sa capacité à intégrer, commander et coordonner une opération interalliée (États-Unis, Royaume-Uni) et interarmées (Marine nationale) complexe sur une vaste zone à plusieurs milliers de kilomètres de la métropole. 

Florence Parly, ministre des Armées -- Photo Olivier Ravenel/Armée de l'Air. -
Florence Parly, ministre des Armées sur la B.A. 113 de Saint-Dizier

Lors du point presse sur la base aérienne 113 de Saint-Dizier, Florence Parly, ministre des Armées, a tenu à souligner «le professionnalisme, la rigueur, le courage des femmes et des hommes des armées françaises, qui ont contribué à la bonne exécution de cette opération d’une grande complexité.»

Ravitailleur C135 au décollage -- Photo Olivier Ravenel/Armée de l'Air -
Avion ravitailleur C135 au décollage

Le général André Lanata, chef d’état-major de l’Armée de l’air (CEMAA), a rappelé l’implication de plusieurs bases aériennes, plus particulièrement celles de Saint-Dizier, Avord, Luxeuil, Mont-de-Marsan, Istres, Solenzara et Lyon. «Depuis l’ordre de la montée en puissance par le président de la République, nos bases ont travaillé 24h/24, rappelle le CEMAA.

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Rafale au décollage à Saint-Dizier

Nous avons démontré une nouvelle fois que nous étions capables de délivrer des effets stratégiques, mais également de réaliser des missions complexes à 3500 km de nos bases aériennes.» Et le CEMAA de conclure : «Je salue l’efficacité de notre dispositif de commandement et de notre réseau de bases aériennes, ainsi que le courage et l’excellence des personnels, que ce soit en métropole comme au Levant. Nous pouvons être fiers de l’Armée de l’air, de son niveau opérationnel et de cette force collective capable de réaliser de tels effets. C’est vraiment le message que j’aimerais que les aviateurs gardent en tête !»