Il y a 100 ans : Georges Guynemer à Dijon

La base aérienne d’Ouges-Longvic, devenue dans les années 30 la B.A. 102, a connu une importante prise d’armes le 13 mai 1916, en présence de Georges Guynemer. Disparu à l'âge de 22 ans dans le ciel de Flandres, une fois la guerre finie, il sera  érigé en mythe par ses pairs. La base aérienne de Dijon-Longvic fête aujourd'hui ses cent ans…

Parmi les grandes dates inscrites au calendrier de l’histoire centenaire du centre d’aviation d’Ouges-Longvic, devenu depuis base aérienne (BA) 102 au début des années 1930,[1] figure celle du 13 mai 1916. Ce jour-là vit se dérouler une importante prise d’armes organisée en présence d’un aviateur qui, la guerre terminée, allait être érigé en mythe par ses pairs : Georges Guynemer.[2] Dijon, le 4 mai 2016. Auteur : Sources 1 & 2 : SIRPA Air.

Portrait de Guynemer par Lucien (peintre inconnu) au Musée de la Légion d'Honneur et des Ordres de Chevalerie, Paris -- Photo Jebulon. -
Portrait de Guynemer par Lucien au Musée de la Légion d'Honneur

Valeureux pilote auréolé d’une gloire naissante dont les exploits – déjà huit victoires certifiées – étaient dans toutes les têtes,[3] il fut désigné pour avoir l’honneur de présenter le 13 mai 1916, à Dijon, un prestigieux emblème au corps des aviateurs du 1er groupe d’aviation et à ses élèves pilotes.

Présentation du drapeau au 1er Groupe d'Aviation de Dijon. Porte-drapeau, Lieutenant Guynemer, 20 ans, chevalier de la Légion d'Honneur, médaillé militaire, sept fois cité à l'ordre de l'armée. Le LCL Girod, inspecteur général des écoles d'aviation, passant les troupes en revue. Ici salut au drapeau de l'aviation militaire -- Photo © Armée de l'Air. -

Présentation du drapeau au 1er Groupe d'Aviation de Dijon. Porte-drapeau, Lieutenant Guynemer, 20 ans, chevalier de la Légion d'Honneur, médaillé militaire, sept fois cité à l'ordre de l'armée. Le LCL Girod, inspecteur général des écoles d'aviation, passant les troupes en revue. Ici salut au drapeau de l'aviation militaire.

Il s’agissait pour le jeune as de guerre, en qualité de porte-drapeau, de présenter l’un des deux drapeaux qui, six mois plus tôt, le 14 novembre 1915, sur le plateau de Malzéville près de Nancy, avait été solennellement remis à l’armée par le président de la République Raymond Poincaré : celui de l’Aviation militaire. Un emblème qui, ce jour-là, avec le drapeau de l’Aérostation militaire, avait remplacé un drapeau unique « que le gouvernement de la République avait attribué en 1912 à l’ensemble des troupes de l’aéronautique militaire » (Drapeau que le président de la République Armand Vallières avait remis aux troupes d’aéronautique lors de la revue du 14 Juillet). Cette « substitution » avait formalisé ce qui, depuis le début de la guerre, était apparu comme une évidence, à savoir que, au sein de cette Aéronautique militaire, l’aviation et l’aérostation étaient devenues deux subdivisions d’arme bien distinctes, que ce soit par leur emploi, les techniques mises en œuvres ou les moyens employés. Faisant référence à l’inscription « Maroc 1912 » figurant au revers du tablier du drapeau de l’Aviation, le chef de l’État, bien au fait du rôle désormais déterminant joué par les avions dans la conduite de la guerre, avait d’ailleurs déclaré : « Sur le drapeau que je confie à l’aviation est évoquée la mémoire des expéditions aériennes dans les régions d’Oudja et de Tazza. Mais que sont ces opérations passées auprès des actions d’éclat que vous accomplissez, maintenant, tous les jours ? » Un mois plus tard, le 13 décembre, ce drapeau avait été présenté aux troupes du 2e groupe d’aviation, au cours d’une cérémonie organisée sur l’aérodrome de Bron près de Lyon, en présence du sous-secrétaire d’État à l’Aviation René Besnard. Or il était entendu que ce drapeau passerait de groupe en groupe, raison pour laquelle il lui restait à être présenté à celles du 1er groupe d’aviation, ce qui fut programmé pour le samedi 13 mai 1916.

Le drapeau de l'Aviation militaire porté par Guynemer et les soldats composant sa garde, tous décorés de la Croix de guerre -- Photo Musée de la BA102. -

Le drapeau de l'Aviation militaire porté par Guynemer et les soldats composant sa garde, tous décorés de la Croix de guerre

L’importante cérémonie dijonnaise, que présida le lieutenant-colonel Léon Adolphe Girod, inspecteur général des écoles d’aviation, spécialement délégué par le ministre de la Guerre, se déroula en présence d’une délégation composée d’officiers provenant de chacun des centres d’aviation, avec la participation des autorités civiles et militaires locales, préfet de la Côte-d’Or en tête. Quant aux diverses troupes de la garnison de Dijon, elles y prirent part, et deux compagnies du 27e régiment d’infanterie, un escadron à cheval du 26e régiment de dragons, un bataillon du 85e régiment d’artillerie et une batterie montée de quatre pièces du 48e régiment d’artillerie firent le déplacement sur l’aérodrome.

Nombre de Dijonnais – imités par les enfants des écoles de Longvic – se transportèrent également sur l’aérodrome pour assister à la prise d’armes et voir le héros de la matinée, le jeune sous-lieutenant Guynemer, porter le drapeau de l’Aviation devant les troupes assemblées.

Georges Guynemer, l'as des as - Photo DR. -Outre une remise de décorations et un défilé des troupes incluant le passage d’avions à la verticale de l’aérodrome, la cérémonie donna lieu à la lecture par le lieutenant-colonel Girod d’une vibrante allocution emprunte de patriotisme qui, longtemps, resta dans les mémoires : « Officiers, sous-officiers, élèves-pilotes, mécaniciens, soldats. J’ai le fier honneur de vous présenter le drapeau de l’aviation française, aux mains d’un vaillant entre les vaillants, le lieutenant Guynemer, vingt ans, chevalier de la Légion d’honneur, médaillé militaire, sept fois cité à l’ordre de l’armée. Levez vos fronts vers ses couleurs. Élevez vos âmes jusqu’à ses gloires. Haussez vos cœurs à ses espoirs, et voyez luire, à travers ses plis glorieux, la victoire de nos armes.

Des ciels bleus de l’Alsace reconquise jusqu’aux bois verdoyants de Lorraine et d’Argonne ; depuis le Grand-Couronné, toujours altier, jusqu’aux rives sanglantes de l’Yser ; par-dessus les héroïsmes de Verdun jusqu’à nos tombeaux de Champagne et d’Artois ; des lagunes de Venise jusqu’aux cieux d’Orient, c’est lui qui conduit jusqu’aux étoiles les sillons de gloire des soldats de France, c’est lui qui ouvre les horizons et qui prépare les triomphes ! C’est son âme, l’âme vivante du pays, l’âme de nos pères, de nos compagnes et de nos enfants, l’âme des foyers purs, qu’ont emportée là-haut, dans l’azur ou dans l’orage, les vaillants qui sont déjà tombés pour l’honneur ; c’est elle qu’emportent chaque jour les héros de l’air aux cimes des batailles ; c’est elle qui va pieusement saluer du haut de l’immensité les croix et les deuils, épars à travers la campagne, des morts pour la patrie ! Elèves-pilotes qui m’écoutez, aviateurs de demain dont les ailes frémissantes se préparent déjà au suprême et saint sacrifice, prenez dans vos mains ardentes votre cœur de Français et donnez-le au drapeau, dans l’amour commun de tout ce qui est grand et sacré ! Soldats de toutes armes et de tout âge, qui communiez ici dans le serment au devoir ; chevronnés et briscards, recrues et bleuets, moustaches grises et fronts d’enfants, tous animés de la foi vive, élevez vos âmes vers notre emblème, pensez à nos morts, pensez à nos foyers, et jurez, à jamais, de venger les uns, de défendre et de libérer les autres ! Emblème adoré qui fit le tour du monde ; drapeau de France, drapeau de nos héros et de nos morts, je te salue, au nom de tous les soldats qui devant toi s’inclinent et te présentent nos armes. En leur nom, en gage de la victoire, je jette vers toi leur cri d’orgueil invincible. Vive la France !»

Plaque commémorative, 89, rue de la Tour à Paris, où est né Georges Guynemer. -Deux ans plus tard, le 20 juin 1918, ce drapeau serait de retour sur l’aérodrome dijonnais, pour être une nouvelle fois présenté.

Guynemer étant mort, il aurait pour porte-drapeau un autre illustre aviateur des ailes françaises, son égal, le lieutenant René Fonck. L’as des as de l’aviation alliée,[4] dans "Mes Combats" (1920, Flammarion), a relaté en ces termes cette cérémonie demeurée gravée dans sa mémoire : « Je fus désigné pour assister à la présentation du drapeau [de l’Aviation militaire] à Dijon,[5] et en être le porte-drapeau. Cette manifestation a éveillé dans mon âme une émotion profonde. J’ai senti mes doigts se crisper sur la hampe, et quand les trois couleurs ont flotté au gré du vent, il m’a semblé que les âmes de mes camarades morts formaient autour de moi une garde d’honneur. Par une hallucination singulière, j’ai distinctement aperçu à mes côtés, Guynemer, Dorme, Auger, Pégoud et tant d’autres compagnons disparus. Au fond de moi, je n’en étais pas outre mesure étonné car le drapeau, c’est la France entière, les vivants et les morts. »

Le 15 juillet 1923, le drapeau de l’Aviation militaire, remplacé par d’autres emblèmes, fut remis par le ministre de la Guerre André Maginot au Musée de l’Armée, après avoir été décoré de la croix de chevalier de la Légion d’honneur.

 

Par Frédéric Lafarge, historien et délégué au patrimoine de la BA 102.

Le Nieuport XI au Musée de l'Air et de l'Espace -- Photo © Joël-François Dumont. -

Le Nieuport XI au Musée de l'Air et de l'Espace

L'un des innombrables clichés qui furent pris au cours de la cérémonie, montrant le drapeau de l'Aviation militaire, son jeune porte-drapeau et les soldats composant sa garde, tous décorés de la Croix de guerre. - © Armée de l'air. -[1] Georges Marie Ludovic Jules Guynemer, né le 24 décembre 1894 à Paris 16e 1 et mort le 11 septembre 1917 à Poelkapelle (Belgique), est l'un des pilotes de guerre français les plus renommés de la Première Guerre mondiale. Capitaine dans l'aviation française, il remporta 53 victoires homologuées, plus une trentaine de victoires probables en combat aérien. Volant sur différents types de Morane-Saulnier, de Nieuport et de SPAD VII, SPAD XII canon et sur SPAD XIII sur lequel il fut abattu (S504), il connut succès et défaites (il fut abattu sept fois), affecté durant toute sa carrière à l'escadrille N.3, dite « escadrille des Cigognes », l'unité de chasse la plus victorieuse des ailes françaises en 1914-1918. Ses avions étaient habituellement peints en jaune et baptisés « Vieux Charles ». Sa postérité valut à Georges Guynemer de devenir le héros emblématique de l'École de l'Air, à Salon-de-Provence. Source : Wikipedia.

[2] Après 102 ans d’aviation militaire, la base BA 102 implantée sur le site d’Ouges-Longvic, l'une des plus anciennes bnases aériennes de France,  a été fermée. En 1914, elle avait accueilli le premier groupe d'aviation. C'est là que le premier drapeau de l'aviation militaire avait été remis au capitaine Georges Guynemer le 13 mai 1916. En 1949, la BA 102 abrite la 2e escadre de chasse et devient la première base aérienne à être dotée d'avions à réaction De Havilland Vampire (DH 100). Par la suite, plusieurs générations d'avions d'armes Dassault voleront dans le ciel dijonnais : Ouragan en 1953, Mystère IV A en 1956, Mirage III en 1961 et Mirage III E en 1968. Des gendarmes prendront le relais des aviateurs à Longvic. Le site accueillera désormais l’école de gendarmerie de Dijon, qui sera le 22e établissement de ce type en France. A terme, 720 élèves et 180 cadres seront logés et nourris sur le site. Source : France 3 Bourgogne.

[3] En juin 1915, Guynemer est promu au grade de sergent et est décoré de la croix de Guerre. Ses premières sorties sont des missions d'observation des mouvements des troupes et de réglage de l'artillerie ; il y démontre un grand sang-froid, essentiel pour que l'observateur puisse prendre des photographies dans de bonnes conditions. Son avion est souvent touché par des éclats d'obus, dont les perforations sont colmatées par des pièces de toile rouge. Son escadrille stationnant à Vauciennes, il profite de ses missions pour saluer sa famille en survolant la maison de Compiègne où elle s'est réinstallée. Le 19 juillet, Guynemer remporte sa première victoire aérienne14 à bord de son Morane-Saulnier "Parasol", en abattant un Aviatik C.I15 au-dessus du village de Septmonts. Deux jours plus tard, le 21 juillet, il est décoré de la médaille militaire (ordre no 1161 "D") avec la citation suivante : « Pilote plein d'entrain et d'audace, volontaire pour les missions les plus périlleuses. Après une poursuite acharnée, a livré à un avion allemand un combat qui s'est terminé par l'incendie et l'écrasement de ce dernier. » Sources : Wikipedia et Guy Joly in "Georges Guynemer et René Fonck".
https://european-security.com/imgbiblio/nypl.digitalcollections1b.jpg[4] L'as des as est né le 24 décembre 1894. Il fut tué le 11 septembre 1917. Il comptait alors 666 heures de vol, 53 victoires — dont 6 doublés, 1 triplé, 1 quadruplé — et deux missions spéciales ; il avait reçu 26 citations, la médaille militaire, la rosette d'officier de la Légion d'honneur, et maintes décorations décernées par les pays alliés. Telle fut la carrière prodigieuse du « héros légendaire, tombé en plein ciel de gloire, après trois ans de lutte ardente, restera le plus pur symbole des qualités de la race : ténacité indomptable, énergie farouche, courage sublime. Animé de la foi inébranlable dans la victoire, il lègue au soldat français un souvenir impérissable qui exaltera l'esprit de sacrifice et la plus noble émulation ». Ce motif de la dernière citation est lu chaque année devant les troupes le jour anniversaire de la mort du glorieux Français. Georges Guynemer était en effet plus qu'un héros, il restera un symbole. Son nom passera à la postérité, et, dans les siècles à venir, sera toujours célèbre. C'est au mois de mai 1917 qu'il obtint ses plus beaux succès : sept en 28 jours, dont quatre dans la même journée, deux en une minute. Il abattit trois victimes, en juillet 1917, avec onze balles. Il triompha de sa quarante-quatrième avec un seul projectile qui atteignit le pilote à la tête. Une autre fois, il vainquit son adversaire en trois balles. Peu après, la première tua le pilote, la seconde l'observateur.

Georges Guynemer, Jean Mermoz, deux archanges de l'Air" publié aux Éditions Baudinière, Paris (1937). -Sur sa "mystérieuse entrée dans l'armée", beaucoup d'inexactitudes ont été dites en 1920. Le témoignage le plus précis a été recueilli par Jacques Mortane, auteur de "Georges Guynemer, Jean Mermoz, deux archanges de l'Air" publié aux Éditions Baudinière, Paris (1936) auprès du commandant Bernard-Thierry, ex-chef de l'école d'aviation militaire de Pau. « Vers la fin de 1911, je reçus un matin à mon bureau, un monsieur accompagné de son jeune fils. Après les présentations, car il s'agissait de M. Guynemer père et de son jeune fils Georges Guynemer, je fus sollicité instamment par M. Guynemer d'autoriser son fils à s'engager en qualité d'élève pilote. Le jeune lycéen d'alors voulait absolument servir son pays et il avait, disait-il, choisi l'aviation. Je fis remarquer à M. Guynemer qu'il m'était impossible d'accéder au désir très légitime de son fils, objectant que c'était non pas moi, commandant d'école, qui désignais les élèves pilotes, mais le Ministère de la Guerre et le G. Q. G., que, d'autre part, les élèves pilotes devaient être choisis parmi les hommes de troupe ayant fait leurs classes d'instruction. M. Guynemer me répondit que son fils s'était présenté dans cinq ou six bureaux de recrutement pour y contracter un engagement, mais que partout il avait été refusé pour faiblesse de constitution ; que, connaissant l'obligation d'avoir été accepté par les services médicaux, tous défavorables, il venait précisément s'adresser à moi, commandant d'école pour lui donner une recommandation ou lui indiquer le moyen d'arriver à s'engager dans l'aviation. Après avoir causé longuement avec ces Messieurs, félicité le jeune lycéen de sa ténacité et de sa volonté, je dus interrompre cette conversation, en faisant remarquer que malgré toute ma bonne volonté il m'était matériellement impossible de trouver la solution demandée. Ces Messieurs se levèrent pour quitter l'École. Je n'avais pas été sans remarquer l'émotion du jeune potache pendant tout cet entretien. Il s'accrochait à la moindre de mes paroles, cherchant une issue quelle qu'elle fût, insistant encore et encore. Or, en franchissant la porte de mon bureau et ayant accompagné ces Messieurs jusqu'à la porte de l'École je m'aperçus que Georges Guynemer pleurait. Je rentrai à mon bureau navré d'avoir dû l'éconduire. Deux ou trois minutes ne s'étaient pas écoulées que, me rappelant cette conversation, complètement remué et touché par cette sublime volonté d'un enfant voulant servir sa patrie dans les heures graves qu'elle traversait, je me dis en moi-même qu'il me fallait trouver une solution. Appelant mon planton cycliste, je lui donnai l'ordre de rattraper la voiture de ces Messieurs repartis vers Pau et de me les ramener. Un quart d'heure après ils étaient auprès de moi. C'était l'heure du grand rapport journalier. Mes chefs de service étaient présents et je donnais mes ordres pour la journée. Je reçus MM. Guynemer à nouveau les priant d'attendre un instant. Tout en signant quelques pièces qu'on me présentait, je réfléchissais à ce que j'allais faire. Une idée me vint et m'adressant au jeune potache je lui dis : « Connaissez-vous un peu de mécanique ? Vous avez manié des X et des Y en vos classes de mathématiques élémentaires et spéciales, mais j'imagine qu'en pratique, vous n'avez aucune notion. Réponse affirmative, mais bien timide. Je sentais que Georges Guynemer n'ayant pas voulu dire « non » à ma question posée, cherchait à maintenir un contact possible. Soit, lui dis-je, accepteriez-vous de vous engager pour la durée de la guerre comme élève-mécanicien, puis comme mécanicien d'avions, votre instruction une fois faite ? Ce sera un pied dans l'étrier et je verrai par la suite ce que je pourrai faire … Le même jour, à 16 heures, le jeune Guynemer dûment engagé se présentait à moi à nouveau. Il était soldat.» Source : Wikipedia.
[5] Voir également : « Semaine Guynemer » : hommage au plus illustre des as à Dijon ! De Marie Boyer. Source : SIRPA Air.

Georges Guynemer décoré par le général Franchey d'Espèrey en juillet 1917. -
Georges Guynemer décoré par le général Franchey d'Espèrey en juillet 1917

Dans la série Verdun mise en ligne par le SIRPA Air, voir également :

"1916-2016, centenaire de la présentation du drapeau de l’aviation militaire" (19-05-2016)
"Journée Commandant Tricornot de Rose !" (06-05-2016)
"Il y a 100 ans : Georges Guynemer à Dijon" (04-05-2016


Guynemer décoré par le général Franchey d'Espèrey en juillet 1917