Le délégué général pour l’armement, Joël Barre, a reçu le 29 mars son homologue britannique, le ministre des acquisitions de défense, Guto Bebb, pour la 29e édition du High Level Working Group.
La réunion, organisée dans le cadre du Traité de Lancaster House, fait suite au sommet franco-britannique du 18 janvier 2018 entre Emmanuel Macron et la première ministre Theresa May. La discussion s’est déroulée alors que le projet de loi de programmation militaire a été soumis au parlement et que le programme de modernisation de la Défense est en cours du côté britannique.
Le DGA, Joël Barre (à droite), et son homologue britannique Guto Bebb (à gauche)
Joël Barre et Guto Bebb ont passé en revue les nombreux programmes sur lesquels la France et le Royaume-Uni coopèrent actuellement ainsi que les sujets d’intérêt potentiels. Plus particulièrement, conformément aux orientations du sommet de Sandhurst, Joël Barre et Guto Bebb se sont accordés sur les grandes lignes de la nouvelle phase de travaux technologiques à conduire dans le cadre du programme de futur système d’aviation de combat.
Une revue détaillée de l’initiative One Complex Weapons a été conduite. Le délégué général pour l’armement et le ministre des acquisitions de défense se sont particulièrement félicités que MBDA ait franchi avec succès le premier jalon contractuel de la phase d’étude de concept FMAN-FMC.
La réunion a également évoqué notre programme conjoint de guerre des mines qui développe un système autonome au meilleur standard mondial présentant d’intéressantes perspectives à l’export. De nouveaux domaines de coopération capacitaire ont également été identifiés pour une analyse plus détaillée. Les résultats de la réunion contribuent à préparer le premier conseil de défense ministériel franco-britannique, instauré lors du récent sommet.
Le délégué général pour l’armement, Joël Barre, a déclaré que « conformément aux orientations définies dans la revue stratégique, le projet de Loi de programmation militaire propose un effort inédit en matière de défense. Outre l’accélération de la modernisation de nos équipements conventionnels et le lancement du renouvellement des deux composantes de la dissuasion nucléaire française, il vise également à consolider la coopération européenne en matière de programmes d’équipement.
C’est dans cette perspective, et animés d’une volonté conjointe renouvelée par les accords de Sandhurst, que nous travaillons avec le Royaume-Uni pour développer ensemble les systèmes qui permettront à nos forces armées de relever les défis de demain. « Le ministre des acquisitions de défense, a quant à lui déclaré que « la France demeure notre plus important partenaire européen de défense. Notre relation unique en matière de sécurité et de défense dure depuis plus d’un siècle. Nous continuons à travailler étroitement pour livrer les meilleurs équipements à nos forces dans les domaines terrestres, maritimes, aériens, spatial et cyber. Dans un monde où s’intensifient les menaces globales, nous travaillons ensemble pour assurer la sécurité permanente de l’Europe et de nos alliés communs. »