Deux Rafale et un ATL2 ont frappé dans la région d’Hawijah un centre de commandement de Daech en Irak. Depuis trois ans, ces aéronefs contribuent à la mission d’appui aérien apportée par la Coalition au profit des troupes irakiennes au sol tout en menant des missions de RENS ou de frappes planifiées.
Lundi 18 septembre 2017, deux Rafale et un ATL2 ont mené à bien une frappe visant un centre de commandement de Daech en Irak dans la région d’Hawijah, l’un des derniers bastions de l’organisation terroriste dans le pays.
Depuis trois ans ininterrompus, ces aéronefs contribuent à la mission d’appui aérien apportée par la Coalition au profit des troupes irakiennes au sol tout en menant des missions de frappes planifiées contre les structures de Daech ou de collecte de renseignement.
Rafale de retour de mission à la BAP après avoir frappé un centre de commandement de Daech
La veille de la mission, sur la Base Aérienne Projetée (BAP) au Levant, un briefing commun a été réalisé entre les pilotes de Rafale et l’équipage de l’ATL2 : les cibles ont été étudiées avec précision, le terrain analysé, le timing revu et les modes opératoires répétés.
Le jour J, à 6h, l’ATL2 a décollé le premier de la BAP, avec pour mission de confirmer la présence de combattants de Daech sur la zone.
A 9h16, un premier objectif est détruit par l’armement de précision des Rafale, suivi rapidement de plusieurs autres jusqu’à la destruction complète du centre de commandement. L’ATL2 a concouru à l’action, guidé dans ses frappes par l’illumination laser des chasseurs.
Après plus de 8h30 de vol pour l’ATL2, et plus de 4h pour les Rafale avec des phases de ravitaillement en vol, les équipages ont atterri sur la base aérienne projetée. Le débriefing complet de la mission a ensuite été effectué, et les photographies des zones avant et après action ont été analysées. La mission a porté un coup important aux moyens de commandement de Daech dans la région.
Lancée depuis le 19 septembre 2014, l’opération Chammal représente la participation française à l’OIR (opération Inherent Resolve) et mobilise aujourd’hui près de 1 200 militaires. A la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, l’opération Chammal repose sur deux piliers complémentaires : un pilier « formation» au profit d’unités de sécurité nationales irakiennes et un pilier « appui » consistant à soutenir l’action des forces locales engagées au sol contre Daech et à frapper les capacités militaires du groupe terroriste.