
EN LIGNE DE MIRE


Le projet russe pour les États-Unis
Guerre en Ukraine : « Washington est devenu la cour de Néron », lance Claude Malhuret
Guerre en Ukraine

Russia’s Plan for the United States
« The interests of Russian oligarchs converge with those of Big Tech magnates. Putin and the major oligarchs, both Russian and American, believe themselves to be above the law. Putin’s con-tempt for the law goes so far that he calls into question the very notion of the state, precisely because a state is based on a legal framework and has borders, which he dislikes. Trumpism aims to replace the state with a Putin-style ‘vertical power structure’, in which officials are chosen for their loyalty rather than their compe-tence. The dismantling of the state is accompanied by deregulation, which benefits the big oligarchs who aspire to become masters of financial flows. This is why Kremlin strategists understood very early on what services Western libertarians could provide them,‘ writes Françoise Thom in Le Monde, adding: ’Douguin’s ideas have permeated Putin’s regime and inspired the policy of destroying the United States that has been implemented for the past 20 years. The aim is to inflict on the US the same blows that it allegedly dealt to the USSR under Gorbachev, depriving it of its allies, unilaterally disarming it, ruining its economy […]

Washington Has Become Nero’s Court…
Washington became the court of Nero, an incendiary emperor, submissive courtiers and a keta-mine-fuelled jester in charge of purging the civil service… Never in history has a President of the United States capitulated to the enemy. Never has one supported an aggressor against an ally. Never has anyone trampled on the US Constitution, issued so many illegal decrees, dismissed judges who could prevent him from doing so, suddenly sacked the military high command, weakened all the checks and balances and taken control of the social networks. This is not an illiberal drift, it is the beginning of the confiscation of democracy… We were at war against a dictator, we are now fighting against a dictator suppor-ted by a traitor… Senator Claude Malhuret’s speech went viral in Europe and across the Atlantic, broadcast by CNN, Sky News and also Fox News. A video shared on social networks, on X, translated into several languages and viewed by 500,000 people on YouTube. The French senator modestly replied: ‘I think Americans would like to hear the same thing from their elected representatives.’ […]

Faire face. Et d’abord ne pas se tromper…
Washington est devenue la cour de Néron, un empereur incendiai-re, des courtisans soumis et un bouffon sous kétamine chargé de l’épuration de la fonction publi-que… Jamais dans l’histoire un président des États-Unis n’a capi-tulé devant l’ennemi. Jamais aucun n’a soutenu un agresseur contre un allié. Jamais aucun n’a piétiné la Constitution américaine, pris autant de décrets illégaux, révo-qué les juges qui pourraient l’en empêcher, limogé d’un coup l’état-major militaire, affaibli tous les contre-pouvoirs et pris le contrôle des réseaux sociaux. Ce n’est pas une dérive illibérale, c’est un début de confiscation de la démocratie. Nous étions en guer-re contre un dictateur, nous nous battons désormais contre un dictateur soutenu par un traître… Le discours de Claude Malhuret est devenu viral en Europe et outre-Atlantique. CNN, Sky News mais aussi Fox News ont diffusé cette vidéo partagée sur les réseaux sociaux, sur X, traduite en plu-sieurs langues et vue par 500 000 personnes sur You Tube. Modeste, Claude Malhuret répond que les Américains souhaiteraient entendre la même chose de la part de leurs élus. […]
LES DERNIÈRES CHRONIQUES

Les 10 camps spéciaux soviétiques en Allemagne de l’Est
Le 80e anniversaire de la libération des camps de concentration en Allemagne a été célébré en mars et avril dernier dans les Länder d’Allemagne en présence des derniers survivants. Le devoir de mémoire entrepris par l’Allemagne a été aussi exemplaire dans la durée qu’incomplet en ce qui concerne ces « libérations ». A Yalta, Russes, Américains et Britanniques ont décidé, après la capitulation de l’Allemagne, de « dénazifier » le pays, en jugeant les criminels de guerre et en retirant des circuits administratif, judicaire et policier tous ceux qui avaient appliqué méthodiquement les décisions criminelles du IIIe Reich. Dans un pays vaincu et dévasté par la guerre qui comptait encore plus de 6 millions de membres encartés au NSADP, la tâche s’avérait longue et difficile. Dans les secteurs soviétique et allié, les choses se sont passé de manière très différente, ce qui était prévisible, compte tenu de la nature du régime soviétique et de son chef, Staline. « Ni les crimes nazis ni les crimes staliniens ne doivent être relativisés ou banalisés en les opposant les uns aux autres » pour autant comme l’a très justement dit Bernd Faulenbach lors de sa déposition au Bundestag. […]

La libération de Ravensbrück et de Sachsenhausen
Le 80e anniversaire de la libération par l’armée rouge des camps de concentration emblématiques de Ravensbrück et de Sachsenhausen a été célébré en présence d’une dizaine de rescapés de l’enfer nazi. Le plus grand nombre de déportées à Ravensbrück venait de pays d’Europe de l’Est, catalogués pays de sous-hommes slaves. Si le camp de Ravensbrück fut transformé en caserne, ceux de Sachsenhausen et Buchenwald devinrent des camps spéciaux, mis en place dès mai 1945, dans la SBZ (zone d’occupation soviétique en Allemagne orientale). Officiellement pour nettoyer l’arrière de l’Armée rouge des éléments ennemis, en fait, pour y déporter, sans jugement, tout opposant considéré comme ennemi potentiel. Dans ces Spezlag, les prisonniers étaient des esclaves coupés du monde. Dans ces camps du silence, plus de 1.100.000 personnes sont mortes et enterrées dans des fosses communes ou incinérées, avant que l’URSS ne les transfère à la RDA. Certains comme le camp de concentration de Bautzen, constitueront, jusqu’à la chute du mûr, l’annexe carcérale de la STASI („Stasi-Knast“). […]

The liberation of Ravensbrück and Sachsenhausen
The 80th anniversary of the liberation by the Red Army of the iconic concentration camps of Ravensbrück and Sachsenhausen was celebrated in the presence of a dozen survivors of the Nazi hell. The largest number of women deported to Ravensbrück came from Eastern European countries, which were classified as Slavic subhuman countries. While the Ravensbrück camp was converted into barracks, those in Sachsenhausen and Buchenwald became special camps, set up in May 1945 in the SBZ (Soviet occupation zone in East Germany). Officially, this was to cleanse the rear of the Red Army of enemy elements, but in reality it was to deport, without trial, any opponents considered potential enemies. In these Spezlag camps, prisoners were slaves cut off from the world. In these camps of silence, more than 1,100,000 people died and were buried in mass graves or cremated before the USSR transferred them to the GDR. Some, such as the Bautzen concentration camp, served as prison annexes for the STASI (‘Stasi-Knast’) until the fall of the Wall. […]

Die Befreiung von Ravensbrück und Sachsenhausen
Der 80. Jahrestag der Befreiung der symbolträchtigen Konzentrationslager Ravensbrück und Sachsenhau-sen durch die Rote Armee wurde in Anwesenheit von etwa zehn Überlebenden der Nazi-Hölle gefeiert. Die meisten Deportierten in Ravensbrück stammten aus osteuropäischen Ländern, die als slawische Unter-menschen eingestuft wurden. Während das Lager Ravensbrück in eine Kaserne umgewandelt wurde, wurden Sachsenhausen und Buchenwald im Mai 1945 zu Sonderlagern in der SBZ (Sowjetische Besatzungszone in Ostdeutschland). Offiziell, um die Hinterfront der Roten Armee von feindlichen Elementen zu säubern, in Wirklichkeit jedoch, um alle als potenzielle Feinde angesehenen Oppositionellen ohne Gerichtsverfahren zu deportieren. In diesen Spezlag waren die Häftlinge Sklaven, abgeschnitten von der Außenwelt. In diesen Lagern der Stille starben mehr als 1.100.000 Menschen und wurden in Massengräbern verscharrt oder verbrannt, bevor die UdSSR sie in die DDR überführte. Einige, wie das Konzentrationslager Bautzen, dienten bis zum Fall der Mauer als Nebenstelle der STASI („Stasi-Knast“). […]